Partie 2 : Le grand nord argentin ¡ (oui j’arrive pas a faire les “¡”
avec ce clavier)
Première halte : Tucumán. À vrai dire on n’a guère visité que la gare routière à l'occasion d’un
changement de bus. Passons donc sur cette étape dont beaucoup disent qu’elle présente
un intérêt limité (bien qu’elle fut le
lieu de la signature de l´indépendance).
Direction
Cafayate oú nous atterissons après plus de 24h de bus. Située
dans l´antichambre des Andes, Cafayate (2200m
d’altitude) surprend par ses paysages, sa tranquilité et son acceuil
hospitalier. Beaucoup d’habitants s’entendent à dire que même les
extra-terrestres en feraient régulièrement un lieu de villégiature privilégié.
Autant dire qu’on s’y sent bien ¡ Surtout après avoir rencontré Jerónimo (un collectionneur
de Pitbulls et d’araignées exotiques qui, venu de Buenos Aires pour passer ses
vacances dans la région, a décidé de ne plus jamais retourner à la capitale)
qui fut un hote exceptionnel et nous indiqua toutes les richesses de la région.
Et il faut dire qu’il y en a, à chaque jour son spectacle de la nature. Après
avoir inspecté les parages (en cheval) et découvert le petit paradis qu’habrite
le Rio Colorado, nous nous dirígons vers Salta. La route traverse la Quebrada de las conchas
(si j’ai bien compris c’est une espèce sous marine qui vivait là à l’époque où
ce joyeux festival de couleurs se déroulait intégralement sous la mer). En
arrivant à Salta on décide de louer une voiture pendant une semaine pour pouvoir
parcourir librement ces regions désertiques dans lesquelles les manifestations
de l’au-delà sont dispersées parcimonieusement (et particulièrement le long de la mythique route 9). Dans les photos suivantes
aucune couleur n’a été trafiquée…
Cachi, La valle encantado, Jujuy (qu’on a renommé la ville
la plus laide du monde), Purmamarca (qu’on a renommé le village le plus beau du
monde..), Tilcara, Salinas Grandes (le désert de sel), La forteresse inca de la Pucara, Humahuaca… Il nous
reste encore beaucoup à parcourir mais voilà une entrée en matière pour le
moins spectaculaire.
Coté gens, les rencontres sont très faciles ici, les
voyageurs et les autochtones cohabitent dans un climat de confiance où tout le
monde vit humblement et se serre les coudes dans la bonne humeur. Quelques rares
endroits sont malgré tout pourris par le tourisme; certaines offices du
tourisme se muent en mafia et cachent aux voyageurs l’existence des auberges les
plus chiches qui ne se sont pas aquittées de la dime nécéssaire…
Demain direction Iruya, le village du bout du monde.