Sunday 12 August 2012

Le chemin interdit :

Le plan secret !!


Bon Ollantaytambo c'est bien beau mais la Vallée Sacrée regorge d'autres trésors précolombiens parmis lesquels figure un certain Machu Picchu.
Après avoir repoussé la date du départ plusieurs fois (faute de beau temps puis pour cause de maladie inhérente au mauvais temps) nous nous lançons, avec Alex et Juliette, à l'assaut du "vieux sommet". Forcément, l'endroit est un peu isolé et les moyens d'accès sont aussi limités que possible. Le tout est d'arriver à Aguas Calientes, la ville en bas du Macchu Pichu, capitale du tourisme péruvien qu'aucune route ne rallie... Le flux de touristes y est acheminé religieusement par les compagnies ferrovières privées les plus avides qui prennent un soin tout particulier à vous voler aussi ostensiblement que possible...  "Oui mais vous avez pas le choix", répondent-ils avec le sourire le plus obscène à ceux qui fronçent les sourcils.
Du coup, lorsque Gabriela nous apprend qu'il est possible de faire le chemin du train mais à pieds et nous tend un plan indiquant les postes de contrôles à contourner on se sent immédiatement emportés par l'élan de la révolution vengeresse !! Comme si notre initiative allait faire regretter tous ses excès à cette société qui possède le triste record de gérer le train le plus cher du monde !
Après avoir demandé si la voie était assez large pour nous et le train (et obtenu comme réponse "Oui oui, il suffit de courir dans les tunnels"), nous partons donc le long des rails, fiers de notre exemplarité et surs de liberté.
Notre première rencontre nous met en garde contre les contrôles fréquents. Ils n'en faut pas beaucoup plus à notre brave expédition pour sombrer dans la paranoïa totale et bien que le voyage fut finalement très calme, les premiers kilomètres furent rythmés par nos dispersions vers les buissons et rochers bordant la voie à mesure qu'un train ou qu'une personne approchait ! En réalité, à part à certains endroits précis, tout le monde s'en fout et il est de notoriété publique que certains voyageurs fauchés jouent régulièrement la carte de l'adrénaline.
Dix heures plus tard, les jambes biens lourdes, nous arrivons à Aguas Calientes.
Mauro nous accueille au Supertramp pour passer la nuit avant de repartir, à l'aube, pour gravir l'interminable escalier de la citadelle sacrée qui croise, à chaque virage, les lacets de la route qu'emprunte le bus le plus cher du monde...


























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